La chronique d'Isabelle Huot
Le jeudi 06 mai 2010
1) L'adolescente
C'est à cette période que les règles débutent. Le corps change en fonction des variations hormonales ce qui peut induire une préoccupation excessive à l'égard du poids. L'adolescente a des besoins énergétiques élevés, elle doit éviter de se mettre au régime. On travaille davantage les habitudes alimentaires.
• On mise sur les aliments riches en fer (viande rouge, céréales enrichies)
• On ajoute une source de vitamine C à chaque repas pour maximiser l'absorption de fer
• On consomme 3 produits laitiers par jour
• On ne néglige pas les glucides
• On intègre les gras essentiels (noix et graines)
• On distance nos visites dans les formules de restauration rapide
• On ne consomme pas plus de deux boissons énergisantes par jour
2) La femme qui vient d'accoucher
Ce qu’il faut faire en cas d’allaitement:
On oublie les régimes ! Les besoins énergétiques pendant l’allaitement sont élevés (450 calories de plus qu’une femme non enceinte et non allaitante) et les besoins en nutriments sont supérieurs. Un régime de moins de 1500 calories entraîne une diminution du volume de lait produit. De plus, une perte de poids rapide entraîne la circulation de polluants (entreposés dans les réserves de gras) qui se retrouvent dans le lait maternel. Après l’accouchement, on suggère une perte de poids de 0,5 kg à 1 kg par mois.
On boit beaucoup car l’allaitement déshydrate, sans calorie, l’eau est la boisson de choix. Les besoins en calcium étant de 1000 mg par jour, on s’assure de boire deux tasses de lait par jour. On opte pour le lait écrémé ou à 1%.
Les besoins en protéines étant plus élevés, on s’assure d’en incorporer à chacun des repas, beurre d’arachide le matin (si le nourrisson n’est pas à risque d’allergies), poisson ou fromage le midi, viande le soir.
Si on n’allaite pas :
Même si on choisit de ne pas allaiter, il faut quand même considérer que la grossesse et l’accouchement ont épuisé la mère. Elle doit manger suffisamment pour avoir assez d’énergie pour vaquer à toutes ses occupations, avec peu d’heures de sommeil. Le respect des portions du guide alimentaire canadien est un must. Si la femme a fait du diabète de grossesse, elle devra être particulièrement vigilante et choisir les sucres lents (produits céréaliers à grains entiers, légumineuses) et les bons gras (huile d’olive et de canola par exemple).
On mise sur le poisson. Deux à quatre repas de poisson pourraient diminuer le risque de dépression post-partum.
3) La grande sportive
On prend 55% de nos calories sous forme de glucides
On augmente ses apports en protéines
On mange peu de matières grasses
On ne néglige pas les collations pré et post entrainement
On s'assure de rencontrer ses besoins en fer
On boit au moins 2 litres d'eau par jour
On prend des protéines à tous les repas
On mange plusieurs fois par jour
4) La femme ménopausée
Comme le métabolisme de base ralentit de 100 à 200 calories à la ménopause, il faut absolument couper ces calories dans le quotidien pour ne pas prendre de poids (ou encore bouger davantage). Il peut s’agir de couper un biscuit au chocolat, quelques croustilles ou une boisson gazeuse mais si on mange déjà bien, c’est plus complexe.
On arrête de goûter en préparant le repas. Une boucher prise ici et là pour faire toute la différence dans son quotidien. En goûtant les mets que l’on prépare, on peut facilement consommer 200 calories de trop dans la journée.
On oublie les desserts, hormis les fruits et les yogourts. Riches en gras, en sucre et en calories, les desserts (gâteaux, biscuits, tartes) devraient n’être pris qu’une fois par semaine. Le reste des jours, fruits et yogourts sont mis de l’avant; d’autant plus que les besoins en calcium de la femme ménopausée sont supérieurs et qu’elle a aussi besoin des antioxydants des fruits pour lutter contre le vieillissement.
On diminue les sucres pour diminuer les ballonnements. Nombreuses femmes ménopausées se plaignent de ballonner après les repas et souffrent de flatulences. Il suffit alors de diminuer les portions de glucides (pâtes, riz, pain, craquelins) et de prendre son fruit ou son yogourt en collation plutôt qu’au dessert. La consommation de probiotiques (dans les jus, le yogourt ou le lait) tous les jours diminuent les ballonnements et les flatulences.
On intègre le soya une fois par jour. Pour contrer la chute des oestrogènes qui survient à la ménopause, on intègre au moins une portion de soya tous les jours (grignotines de soya, tofu, boisson de soya, pudding au soya). Les graines de lin contiennent aussi des phytoestrogènes en plus de gras essentiels pour l’organisme. On en intègre aussi quotidiennement.
On boit du thé vert. En plus de contenir maints antioxydants, le thé vert pourrait stimuler le métabolisme et ainsi favoriser la perte de poids.
5) La femme aînée
Les besoins énergétiques étant moindres on peut se permettre de manger moins mais on ne doit pas négliger les différents groupes alimentaires.
On intègre des protéines à tous les repas
On boit même sans avoir soif
On mise sur les aliments de haute densité énergétique (plus de calories dans un petit volume)
On crée un environnement qui stimule l'appétit
Les experts du magazine MOIetcie
Il y a 9 ans
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